Cette crise est alimentée par les profits excédentaires - et non par les salaires.
Agissez maintenant et signez la pétition de la CES pour adopter ce plan en six points
Les salaires ne sont pas la cause de l'inflation. Les travailleurs sont les victimes de cette crise, la valeur de leurs salaires chute alors que les prix des biens de consommation courante augmentent. Cela accroît les inégalités existantes, les travailleurs faiblement rémunérés et les personnes vulnérables étant les plus durement touchés.
Les employeurs, les gouvernements et l'UE ont tous la responsabilité de prendre des mesures urgentes pour faire face à la crise du coût de la vie en garantissant des augmentations de salaire, un soutien d'urgence aux familles en difficulté, un plafonnement des prix, la fiscalité et la redistribution des bénéfices et de la richesse excédentaires.
C'est pourquoi les travailleurs et leurs syndicats dans toute l'Europe demandent un plan en six points pour lutter contre la crise du coût de la vie et construire une économie au service des travailleurs.
L'EFFAT rejoint la CES exigeant :
- Des augmentations de salaire pour faire face à l'augmentation du coût de la vie et garantir aux travailleurs une part équitable des gains de productivité, ainsi que des mesures pour promouvoir la négociation collective comme le meilleur moyen d'obtenir un salaire équitable et une économie durable.
- Des paiements ciblés pour les personnes qui ont du mal à payer leurs factures d'énergie, à mettre de la nourriture sur la table et à payer le loyer ; le droit à l'alimentation et à un foyer chaleureux sont des droits humains et doivent être protégés. On ne peut pas s'attendre à ce que les personnes en situation de pauvreté paient des factures inabordables. Il faut interdire les déconnexions.
- Des plafonds de prix, en particulier sur le coût des factures d'énergie et une taxe étanche sur les bénéfices excessifs des entreprises du secteur de l'énergie et d'autres entreprises pour s'assurer qu'elles ne sont pas autorisées à spéculer sur cette crise, ainsi que d'autres mesures pour mettre fin aux profits, comme la réduction des dividendes, et pour empêcher la spéculation sur les prix alimentaires.
- Mesures nationales et européennes de soutien anticrise pour protéger les revenus et les emplois dans l'industrie, les services et le secteur public, y compris des mesures de type SURE pour protéger les emplois, les revenus et financer des mesures sociales pour faire face à cette crise et aux processus de transition juste.
- Réformer le fonctionnement du marché européen de l'énergie. Reconnaître que l'énergie est un bien public et investir pour s'attaquer aux causes profondes de la crise, telles que le sous-investissement dans l'énergie verte et les conséquences de la privatisation.
- Une place à la table des syndicats pour concevoir et mettre en œuvre des mesures anti-crise par le dialogue social. C'est la méthode éprouvée pour gérer avec succès la crise.
Les gouvernements et l'UE ne peuvent pas rester à l'écart de cette crise. Le prix de l'inaction ou de l'adoption d'une mauvaise réponse, telle que des augmentations de taux d'intérêt, des gels de salaires ou le retour à un programme d'austérité raté, sera catastrophique.
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