Les FSE demandent maintenant à la Commission européenne d'agir
Les Fédérations syndicales européennes (FSE), la FETBB, l'EFFAT, la FSESP, l'ETF, industriAll et Uni Europa, qui représentent des millions de travailleurs et soutiennent chaque jour plus de 20,000 XNUMX membres du comité d'entreprise européen, saluent conjointement l'adoption par le Parlement européen de la proposition d'initiative rapport législatif sur la révision de la directive sur le comité d'entreprise européen.
Le rapport soutient notre appel syndical pour une meilleure conformité et application et envoie un message clair à la Commission européenne qu'une action urgente est nécessaire pour améliorer les droits des représentants des travailleurs au sein des comités d'entreprise européens (CEE).
Le texte corrige les principales lacunes de la directive de refonte de 2009 (2009/38/CE), qui, tout en apportant des changements positifs dans l'ensemble, contient des lacunes importantes souvent utilisées par les entreprises multinationales pour contourner les droits d'information et de consultation des travailleurs. Il existe de nombreuses preuves à l'appui de cette évaluation, car les publications du Commission européenne, les Parlement européen, et le Institut syndical européen montrer.
Trop souvent, nous avons vu l'implication des travailleurs traitée comme une simple formalité, avec trop peu d'influence sur la prise de décision de l'entreprise. L'information fournie aux CEE est souvent insuffisante et la consultation reste inefficace car elle a lieu trop tard, parfois après que les décisions de l'entreprise aient déjà été prises. Cela est dû au manque de respect et d'application des droits existants. En outre, une interprétation équitable des principales dispositions de la directive continue de s'avérer difficile.
Le rapport du Parlement européen, dirigé par le député européen Radtke, est un pas dans la bonne direction car il cherche à combler toutes ces lacunes. Le texte contient plusieurs propositions d'amélioration, notamment :
- un appel à des sanctions monétaires et non monétaires efficaces et dissuasives
- une obligation pour les États membres d'autoriser la demande d'injonction provisoire pour suspendre une décision de la direction si les droits d'information et de consultation ne sont pas respectés ;
- une définition plus claire des questions transnationales, tenant compte de l'impact potentiel d'une question, du niveau de gestion et de représentation impliqué, et des décisions envisagées dans un État membre autre que celui où les effets se feront sentir ;
- la nécessité d'assurer un accès effectif à la justice pour les CEE et les GSN;
- un minimum de deux réunions du CEE par an ;
- un calendrier plus clair pour les négociations du GSN ;
- le droit pour les CEE et les GSN d'être assistés par des représentants syndicaux. Les États membres peuvent limiter le financement à un seul expert, en plus du représentant syndical.
Les droits d'information et de consultation des CEE sont essentiels pour protéger les travailleurs, promouvoir la démocratie sur le lieu de travail et assurer la viabilité à long terme des entreprises et des services publics.
C'est pourquoi, en tant que FSE, nous demandons instamment à la Commission européenne de tenir compte de nos préoccupations et demandes de longue date et de répondre d'urgence aux appels du Parlement européen pour améliorer les droits et prérogatives des CEE.
Les membres du CEE attendent du changement. Il n'y a pas de temps à perdre.
FETBB/FETBB – Fédération Européenne des Travailleurs du Bâtiment et du Bois
EFFAT - Fédération européenne des syndicats de l'alimentation, de l'agriculture et du tourisme
EPSU – Fédération syndicale européenne des services publics
ETF - Fédération européenne des ouvriers du transport
IndustriAll Europe – Fédération européenne des travailleurs de l'industrie manufacturière, des mines et de l'énergie
UNI EUROPA – le Syndicat européen des travailleurs des services